Guerre 1914 1918
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la XVIIème balade du Poilu est prévue le mercredi 22 mai 2024 autour de Ligny-en-Barrois et Velaines.
10 novembre 2023 Hommage aux "Morts pour la France"
PARCOURS-MÉMOIRE :
XVIe BALADE DU POILU - INSTIT'
Le seizième parcours-mémoire aura lieu dans le secteur de Clermont-en-Argonne, le jeudi 11 mai 2023.
N’hésitez pas à prendre contact avec les organisateurs si vous êtes intéressé(es) par ce devoir de mémoire pour rappeler le souvenir des Instituteurs Morts Pour la France.
Contacts :
- Fernand LAMBERT 19 allée du Pré Roy - 55170 Ancerville (03 29 75 32 91 / ffalambert@gmail.com).
- André TROUSLARD 3 route de la Vallée - 55110 Regnéville-sur-Meuse (06 80 57 95 25 / andre.trouslard@free.fr).
Photos J.L. NICOLAS
10 novembre 2020 Hommage par l'école Jean ERRARD
Fernand LAMBERT, Président de l'Amicale des Ancien(ne)s Elèves des Ecoles Normales de la Meuse, remercie de tout cœur les élèves et les enseignants de l'Ecole Jean ERRARD. Nous étions avec vous par le cœur et la pensée.
XIV° parcours-mémoire mardi 14 mai 2019 dans la région de Montmédy.
à MONTMEDY : 3 des petites filles de Jules DETANTE étaient présentes !
XIII° parcours-mémoire mercredi 16 mai 2018
SUR LES CHEMINS DE LA MÉMOIRE
sous la conduite d’André TROUSLARD.
En 2018, notre amicale a poursuivi, avec le concours des Dossiers documentaires meusiens (DDM), son devoir de mémoire pour rappeler le souvenir des Instituteurs Morts pour la France. Le XIIIe parcours-mémoire a eu lieu le mercredi 16 mai 2018 dans le secteur de Souilly.
À Deuxnouds-devant-Beauzée (commune de Beausite) accueilli par le maire, Didier Zambaux, et par André Chrysostome, maire délégué.
Le parcours débute à Deuxnouds-devant-Beauzée, devant le monument aux morts et à l’église. Trois noms d’instituteurs y figurent : Eugène Contant, Albert Dubois et Raoul Tapin.
Eugène Contant.
Né en 1882, à Seigneulles, ce fils de cultivateur est orphelin de père lorsqu’il est admis à l’École normale de Commercy en 1898, après avoir fréquenté le cours complémentaire de Ligny-en-Barrois. Il exerce successivement comme instituteur adjoint à Ancerville, à l’école du château à Bar-le-Duc et à Deuxnouds-devant-Beauzée de 1904 à 1912. Il est ensuite muté à l’école de Brillon-en-Barrois. En septembre 1914, il rejoint le 94e régiment d’infanterie et sera promu caporal. Il est tué à l’ennemi, au bois de la Gruerie dans la Marne, le 6 juillet 1915. Il avait 33 ans et était célibataire.
Au pied du monument aux morts de Deuxnouds-devant-Beauzée, où figurent trois noms d’instituteurs.
Albert Dubois.
Il naît le 6 janvier 1889, à Flavigny, en Meurthe-et-Moselle, où son père est brigadier de gendarmerie. Il fréquente, de 1904 à 1907, l’École normale de Commercy. À la sortie de l’école, il est nommé instituteur adjoint à l’école primaire de Vaucouleurs. Après le service militaire, il est installé comme instituteur communal à Deuxnouds-devant-Beauzée. Sous-lieutenant au 60e régiment d’artillerie de campagne, il décède le 29 octobre 1914 des suites de blessures, à l’âge 25 ans.
Raoul Tapin.
Né en 1896 de parents instituteurs, à Amanty, près de Gondrecourt-le-Château, il est élève-maître, pendant deux années, à l’École normale de Commercy, promotion 1912-1915. Soldat téléphoniste au 153e régiment d’infanterie, volontaire pour l’armée d’Orient, muté au 176e régiment d’infanterie, il est porté disparu au combat et déclaré décédé « vers le 1er juin 1917 » à Krani, en Serbie. Il avait 21 ans et était célibataire. La transcription de son décès est enregistrée sur le registre d’état civil de Deuxnouds-devant-Beauzée où il est déclaré domicilié.
À Courcelles-sur-Aire, le maire, Gérard L’huillier, entouré d’élus, de porte-drapeaux, de délégués du Souvenir français, d’habitants du village accueille le groupe.
Charles Michel.
Il naît le 18 janvier 1886, aux Islettes. Son père y est employé aux tuileries. Après avoir fréquenté le cours complémentaire de Ligny-en-Barrois, il fait ses études à l’École Normale de Commercy de 1901 à 1904. Il enseigne successivement à l’école d’Ancerville, à l’école de garçons de Tronville-en-Barrois, à l’école Paulin-Gillon de Bar-le-Duc. Il est nommé instituteur à l’école à classe unique de Courcelles-sur-Aire en octobre 1908. Le 06 avril 1918, il décède des suites de blessures à l’hôpital temporaire de Beauvais, dans l’Oise. Il avait 32 ans et était marié.
Depuis la rénovation des bâtiments communaux, la plaque commémorative où apparaît Charles Michel se trouve dans le hall d’entrée de la mairie. Guidé par l’adjoint au maire, Denis Boulanger, le groupe se déplacera ensuite vers l’église Sainte-Agathe pour y découvrir la plaque commémorative.
Après une collation bien appréciée, offerte par la municipalité, la délégation s’est rendue sur le site des combats de la Vaux-Marie.
Gabriel Rosier.
Il naît en 1886, à Saint-Mihiel. Son père y est lunetier et sa mère, née Émélie Lorson, mécanicienne. Après l’École normale de Commercy, promotion 1902-1905, il exerce comme instituteur adjoint stagiaire à l’école du Château à Bar-le-Duc. En octobre 1908, il est nommé instituteur communal à Savonnières-en-Woëvre. Le 1er avril 1910, il obtient le poste de Béney (aujourd’hui, Beney-en-Woëvre). Sous-lieutenant au 94e régiment d’infanterie dans une compagnie de mitrailleuses de brigade, il tombe face à l’ennemi, à 29 ans, le 13 juillet 1915 à Marie Thérèse, bois de la Gruerie, dans la Marne.
Le groupe devant le monument commémoratif de la Vaux-Marie, près de Rembercourt-aux-Pots.
Dans ce secteur, de durs combats eurent lieu du 7 au 10 septembre 1914. Gabriel Rosier y fut blessé au cou par un éclat d'obus, le 8 septembre 1914, en défendant la gare de la Vaux-Marie.
« Je l’ai peu visité : aux bons maîtres, l'inspection n'est pas nécessaire. Mais j'ai gardé de chacune de mes visites une heureuse impression de lumière et de joie : les enfants travaillaient avec ardeur et avec plaisir, le maître se donnait entièrement à sa tâche avec une si claire intelligence du but, avec une si parfaite aisance dans la méthode, avec un art si aimable que l'inspecteur était conquis dès la porte franchie. » (Extrait du discours de l’inspecteur Émile Bugnon, lors de ses obsèques.)
Après le repas de midi servi au restaurant de la Vallée de l’Aire, à Chaumont-sur-Aire, direction Issoncourt (commune de Les Trois Domaines).
Fernand Humblet.
Il naît en 1891, à Issoncourt, d’un père instituteur. Il est admis à l’École normale de Commercy, promotion 1907-1910. Après avoir exercé à l’école de la ville basse à Verdun de 1910 à 1912, il part au service militaire. Sous-lieutenant au 161e régiment d’infanterie, blessé lors des combats de la Vaux-Marie, il décède le 10 septembre 1914 dans l’ambulance du bois Landlut, sur la commune de Rignaucourt (commune de Les Trois Domaines).
La courte vie de Fernand Humblet est rappelée devant l’ancienne école d’Issoncourt où il est né. Le maire, Christian Bazart, a présenté son acte de naissance inscrit sur le registre d’état civil.
Le groupe se dirige ensuite vers Saint-André-en-Barrois où il se recueillera au pied du monument aux morts qui se trouve dans le cimetière, puis à l’église.
Dans le cimetière de Saint-André-en-Barrois, hommage rendu à l’enfant du village devenu instituteur, Gaston Bréda.
Gaston Bréda.
Il naît en 1889, à Saint-André-en-Barrois, d’un père garde forestier. Il fréquente le cours complémentaire de Verdun, puis est élève à l’École normale de Commercy, promotion 1906-1909. Il exerce à Bar-le-Duc, à l’école de garçons Exelmans ; ensuite à Saint-Mihiel, à l’école du Bourg et à l’école des Halles. Sous-lieutenant au 25e bataillon de chasseurs à pied, il est porté disparu le 24 août 1914 à Rouvrois-sur-Othain dans la Meuse. Il avait 25 ans et était marié.
Découverte de la plaque commémorative se trouvant dans l’église de Saint-André-en-Barrois.
Le XIIIe circuit se poursuit à Souilly où Christine Habart, maire et Daniel Fricault, président local du Souvenir français accueille le groupe.
À Souilly, une délégation d’élèves de l’école primaire est présente sous la bienveillante surveillance de la directrice de l’école.
Deux enseignants sont évoqués : Pierre Ancher et Fernand Humblet (ce dernier est inscrit sur le monument aux morts de cette commune où son père a été instituteur).
Pierre Ancher.
Il naît en 1893, à Souilly, d’un père facteur des postes. Il est élève au cours complémentaire de Bar-le-Duc, puis à l’École normale de Commercy, promotion1909-1912. À la sortie, il est nommé instituteur adjoint à l’école primaire de Vaucouleurs. En août 1914, il rejoint le 294e régiment d’infanterie. Près d’Hébuterne, dans le Pas-de-Calais, il reçoit à bout portant une balle qui lui fracasse le coude. Sa blessure ne guérira jamais tout à fait ; le 08 juillet 1918, il meurt à l’hôpital Saint-Louis de Bordeaux. Poète, il est cité, parmi les écrivains morts pour la France, sur une des plaques commémoratives fixées sur un mur d’une salle du Panthéon à Paris.
Voici un extrait d’un de ses poèmes écrit en 1911 :
« Je connais des chansons qui n’ont pas de cadence,
Qui se laissent aller comme l’eau sur les grèves,
Comme le buste fin d’une femme qui danse,
Comme l’esprit flottant au gré de vagues rêves »
Après l’évocation près du monument aux morts, la délégation se rend au cimetière pour découvrir la tombe familiale où repose Pierre Ancher. La journée se termine par la visite du musée, situé dans la mairie historique de Souilly ; il rappelle que ce lieu fut le Quartier Général de la IIe Armée française depuis lequel était supervisée la bataille de Verdun.
Commentaires de Marie-Bernard et Dominique Maréchal, participant à cette journée :
« Ces noms gravés sur des plaques de marbre sont tout à coup sortis de leur froideur et de leur rigidité pour s'animer, prendre forme, reprendre le cours de leur vie, se donner à nos mémoires et s'inscrire dans l'histoire. »
Comme à l’accoutumée, le reportage photographique a été assuré par Jean-Louis Nicolas et Marius Caccaro.
XII° parcours mémoire mercredi 10 mai 2017 autour de Revigny
Instituteurs mort pour la France
A l’hôpital – Le réveil
Un jour terne a pâli les vitres embuées,
La veilleuse se meurt et, sur le blanc des lits,
Les ombres lentement abandonnent les plis
Où, vers le soir, elles s’étaient insinuées.
Le jour tant attendu par ceux que des douleurs
Tenaces ont tenus pantelants d’insomnie,
Le jour vient, éveillant la limpide harmonie,
Douce aux yeux enfiévrés, des formes, des couleurs.
Sous les draps les moulant, les corps sont immobiles
Et comme ensevelis dans de tièdes linceuls ;
Mais les yeux sont ouverts, les yeux qui vivent seuls,
Perdus dans on ne sait quelles torpeurs débiles.
Une rougeur s’anime en la pâleur des teints.
Dans le fond, deux blessés conversent à voix basse
Et, tandis qu’à pas doux une infirmière passe,
Dehors mille moineaux piaillent dans le matin.
Pierre Ancher (1893-1918), poète, à l'Hôpital auxiliaire n° 101 d'Amiens
Pierre Ancher, Médaillé militaire, du 294e régiment d’infanterie, blessé le 21 février 1915 près d’Hébuterne. Hospitalisé à l’hôpital auxiliaire n° 101 de l’Union des Femmes de France, installé dans l’école normale d’institutrices, 31 boulevard de Châteaudun à Amiens (1914-1917)
Décédé à l’hôpital auxiliaire n°25 de Bordeaux, de maladie contractée au service. Mort pour la France - Anthologie des écrivains morts à la Guerre 1914-1918, publiée par l’association des écrivains combattants. Amiens : Bibl. du Hérisson-Edgar Malfère, 1924-1927, 6 vol.. [IV, P. Ancher, p.13-17].
11ème parcours de mémoire
mercredi 18 mai 2016
HOMMAGE À PIERRE LAVIGNE par André TROUSLARD
La Pologne, c’était la destination du voyage organisé par l’Association des Amis voyageurs de la fonction publique que préside André Trouslard. Neuf jours pour un grand tour dans ce pays qui, en 2004, a rejoint l’Union européenne. Les participants ont successivement visité Varsovie la capitale, Gdansk la ville de Lech Walesa, Torun où vécut Copernic, Wroclaw en Basse-Silésie, Poznan où demeure le souvenir de Napoléon Bonaparte, Zakopane dans les Carpates et Cracovie avec sa place du marché. Lors de la visite du camp de concentration d’Auschwitz, le groupe a tenu à rendre hommage à Pierre Lavigne, instituteur meusien déporté, qui y est décédé le 15 septembre 1942.
Pierre Lavigne est instituteur à Jubécourt puis à Ville-sur-Cousances où exerce aussi son épouse. Il est arrêté le 22 juin 1941 par la Feldgendarmerie, en raison de ses activités politiques connues. Il est déporté à Auschwitz-Birkenau dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45 000 ». Celui-ci est appelé ainsi, non pas par le nombre de personnes contenues dans le train, mais par les numéros matricules attribués à partir du nombre 45 000. Ce convoi d’otages composé, pour l’essentiel, d’un millier de communistes et d’une cinquantaine d’otages juifs fait partie des mesures de représailles allemandes destinées à combattre, en France, les « judéo-bolcheviks » responsables, aux yeux d’Hitler, des actions armées organisées, à partir d’août 1941, par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht.
Voir Les Déportés d’Argonne, Pierre Lefèvre, Les Dossiers Documentaires Meusiens.
10ème Parcours mémoire 20 mai 2015
20 mai 2015- Eglise Saint-Antoine à BAR-le-DUC, hommage à Camille CLAMART.
2015- BEHONNE : hommage à Eugène FADOT
2015- Nécropole Nationale de BAR-le-DUC
hommage à Pierre BRETTE