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Voyage de fin d'année Promo STELLA Pâques 1958

2012 La Promo Mirage 62-66 se souvient

Retrouvailles de la PROMO MIRAGE en mai 2012

A l’invitation de l’Association des Anciens, les Nonos et Nonottes de la 62-66 avaient donc décidé de se retrouver pour fêter le 50ème anniversaire de leur entrée à l’Ecole Normale (Commercy pour les gars et Bar le Duc pour les filles)

Ce fut un joyeux moment de retrouvailles, avec une belle participation de la Promo garçons, réunie autour de deux de ses anciens profs, en la personne de Albert BERTRAND et Claude HALLER .

Les récits de souvenirs de notre jeunesse, des photos de l’époque, furent échangés, à la grande joie d’ Yvon, le Président de la promo, qui voyait son souhait se réaliser ; les guitaristes, Roland et Ladu ont accompagné les chœurs  après l’hymne des « Moines de St Bernardin » !!!

Claude Haller, notre prof de français  a dédié un poème à  la «  bande d'espiègles, de joyeux drilles, de gais lurons » que nous étions ! »

 (voir ci-joint)

Il était émouvant, au cours de l’AG du matin d’assister à la rencontre d’Albert BERTRAND, notre prof d’histoire-géo avec l’un de ses anciens profs (…*) qui a évoqué son long parcours d’enseignant, puis d’inspecteur !

Albert  peut se flatter à son tour des nombreuses vocations qu’il a stimulées dans sa discipline !

Faudra-t-il encore attendre un décanniversaire pour se retrouver ?

A la prochaine !

 

 

Raymond ANDRIEN

 

Comme souhaité, voici un petit texte rimé, en forme d'hommage et de clin

d'oeil à la Promo 62-66.  Et sans la moindre prétention...

 

CE N'ETAIT PAS UN MIRAGE.

 

Ils étaient une bande d'espiègles,

De joyeux drilles, de gais lurons,

Mais au fond ils observaient les règles

D'un labeur soutenu, sans être tâcherons.

 

Ils accomplirent leur temps d'Ecole Normale,

Pour s'épanouir dans la durée;

Chacun ayant sa forme d'idéal,

En traçant son sillon d'un pas assuré.

 

La Meuse leur fut un terreau fertile,

Où ils surent semer et récolter;

Et, mêlant l'agréable à l'utile,

Ils se forgèrent des heures enchantées.

 

Ils furent pleins d'envie et d'espérance,

Avec tout l'avenir devant eux.

La solidarité les mettait en confiance,

Et le sourire brillait aussi en leurs yeux.

 

Voici déjà venu le temps de la retraite :

Cinquante ans ont si vite passé !

Savourons ce présent comme une fête,

Car, de riches heures, l'on n'en a jamais assez...

 

Les voilà refleuries ces belles retrouvailles,

Sous le sceau d'une vive et fidèle amitié;

Notre estime réciproque est sans failles.

Osons saluer la jeunesse du monde entier.

 

La Promotion 62-66,

Ce n'était pas un "mirage" ;

Ils auront été les fils

D'un fructueux partage.

 

Et, grâce à eux, nous aurons glané

Les étoiles du temps au ciel de nos pensées;

Sachons encore tresser une guirlande d'années,

Enrichies de couleurs tendres et enlacées.

 

 

Claude Haller. ( Printemps 2012 )

Voeux de la promo 52-56 (Yvon VANNEROT)

Commercy 1960->Barle-Duc 1963

Promo Mirage 1962-66

quelques profs de l'E.N. de filles (années 1955-58)

Envoi de Mme Marguerite PICART-DESSE promo 54-58 Stella

photo 1 : 13 juin1958 Mme Régine Agrapart avec Jeanne Poncelet- Bouché

photo 2 : juin 1956 assise de G à D : Jeannine Fouché-Husson, Gilberte Marchal-Bertaux, Françoise JACOT- Cirrade, Melle Jacqueline DUBOIS ; debout Nicole Philbert-Hauvy, Jeanne Poncelet-Bouché.

photos 3-4-5 : 1955-57 M Türck prof d'Allemnd.

photos 6-7 : 1956 Melle  Robert prof de sciences.

photo 8 : mai 1955 Mme Bourgoing (Duduline) sciences.

photo 9 : mai 1955 Mme Lucain maths. (De dos : Nicole Philbert-Hauvy)

photo 10 : mai 1955 Mme Chevalier (Célimène), français.

Promo HURRICANE 1955-59

                               SOUVENIRS, SOUVENIRS...

          Pour perpétuer la tradition de leur annuel repas de promotion, les anciens normaliens et normaliennes de la promo HURRICANE, 1955-1959, et leurs conjoints, se sont retrouvés, à Commercy, le 21 octobre dernier, pour "festoyer" dans les "communs" du château Stanislas.

         Après l'évocation des souvenirs d'antan, ils ont eu le plaisir d'admirer une magnifique exposition de poupées anciennes, dans la salle d'honneur du château, exposition très appréciée des dames qui étaient venues nombreuses participer à cette journée.

                                                                                                                                            Claude MARCHAL

 

Voyage de Promo (bis) en Grèce.

 

GRÈCE, 50 ANS APRÈS… 

1968 : Nous vivions au rythme des évènements qui secouaient la France mais la « chienlit » dénoncée par quelque politique n’eut pas raison de ce qui était écrit, quasiment dans le marbre : après quatre années d’études studieuses, la promo Tokyo quitterait l’École Normale en juillet ! Respect aux esprits stratèges qui avaient compris que jouer les prolongations dans ce havre de paix ne nuirait en rien à leur parcours de pédagogues ! 

2018 : cinquante années, soit cinq décennies, soit un demi-siècle plus tard (et là on a beau changer l’adjectif cardinal, la période ne se réduit pas pour autant), il fut décidé que pour ce « décanniversaire », un voyage culturel réunirait le plus grand nombre possible d’entre nous. Nous nous accordâmes sur ce fabuleux pays constitué de morceaux de montagne jetés à la mer et qui avait été témoin de notre jeunesse : la Grèce, que d’aucuns avaient connue sous un tout autre régime politique à savoir la dictature dite « des colonels ». 

Presque deux années furent nécessaires pour finaliser ce projet et il convient ici de remercier particulièrement Danielle, ainsi qu’Annic et Bernard pour avoir réussi à organiser la découverte du Péloponnèse mais surtout à mobiliser un certain pourcentage de notre promotion. Il y eut bien sûr les phobiques de l’avion qui refusèrent tout de go et les pessimistes qui évoquèrent les incertitudes des lendemains à aussi longue échéance. 

Au final dix-sept « Carpe diem tokyoïtes » s’engagèrent fermement. Mais seuls seize cueillirent le jour présent. Accordons une pensée à Pierre Aubert qui devait être des nôtres mais qui décéda accidentellement le 20 janvier 2018. 

En 50 ans, l’espace s’est vraiment rétréci. En juillet 1968, il avait fallu trois jours, deux modes de transport, le train de Bar-le-Duc à Brindisi – voyage pimenté pour les filles d’un arrêt imprévu en gare de Milan en raison d’une grève, et des conditions d’inconfort associées – puis le ferry pour arriver en Grèce à Patras, alors que trois heures d’avion ont suffi en 2018 entre Luxembourg et l’aéroport d’Athènes. Le temps s’est lui aussi contracté au cours du trajet vers l’hôtel ce 14 septembre 2018, par la magie d’un florilège de chansons des années 1960 nous accueillant dans le bus. 

Pendant six jours d’un voyage confortable (15-20 septembre), pilotés sur la route par Théodore, chauffeur fort attentionné, et sur le terrain comme dans les musées par Maria, guide-conférencière jamais fatiguée de commenter, d’expliquer avec clarté et enthousiasme les styles architecturaux, l’évolution du théâtre, de réveiller nos souvenirs de mythologie, de faire des ponts avec l’histoire contemporaine, la littérature…, nous avons (re)découvert les grands sites du Péloponnèse et du sud de la Grèce continentale, en suivant un itinéraire différent de celui de 1968 qui, lui, avait débuté à Olympie et s’était accordé deux jours dans les Cyclades (Myconos, Délos).

 

Jour 1. Athènes. De cette agglomération de 3,6 millions d’habitants environ, c’est le centre historique qui nous intéresse. Nous l’abordons par un trajet en bus dans l’Athènes néoclassique, en commençant par le stade olympique des premiers Jeux modernes – 1896 – réplique semi-circulaire en marbre édifiée sur les vestiges du stade antique qui accueillait les Panathénées. Puis c’est le centre administratif : face à la place Syntagma (place de la Constitution), les evzones montent la garde devant le Parlement ; avenue de l’Université, ce sont les édifices néoclassiques les plus remarquables, la Bibliothèque nationale, l’Université et l’Académie des Arts et Sciences, avec leurs colonnades ioniques du XIXe s. 

Un samedi matin, la circulation est aisée. De nombreux magasins fermés, même dans ces rues cossues du centre, témoignent des effets de la crise économique. 

La visite du site de l’Acropole occupe le reste de la matinée. On y accède par le flanc sud en longeant l’Odéon d’Hérode Atticus, théâtre de l’époque romaine dédié à la musique. Il y a foule, la montée des marches des Propylées est particulièrement difficile, il nous faut lutter contre un flux descendant de croisiéristes pressés. Ces bouchons permettent à Maria de développer ses commentaires et à tous de profiter du panorama, au loin sur l’agglomération et plus près sur les taches vertes de la colline des Muses et de l’Agora. De là émerge le temple d’Héphaïstos, le mieux conservé de Grèce. Après avoir enfin franchi le porche des Propylées, l’entrée de l’Acropole, on arrive sur un terre-plein écrasé de soleil et de chaleur, entre la masse imposante et rigoureuse du Parthénon et la légèreté de la tribune des Caryatides. Construit au Ve s. av. J.-C., le Parthénon par la perfection de ses proportions, de ses lignes, est devenu un modèle architectural. Si des travaux d’ampleur, toujours en cours, essaient de rétablir l’aspect qu’il avait avant le bombardement, en 1687, de la poudrière entreposée là par les Ottomans, et les pillages ultérieurs, on a du mal à imaginer la somptuosité de ses décors originels. Nous quittons l’Acropole en passant au pied du rocher de l’Aréopage pour rejoindre par de petites rues dominant l’Agora, le restaurant Xenios Zeus ("Zeus qui protège les étrangers", mais il y a au moins une personne du groupe qui peut en douter !). Un excellent repas local nous y attend. 

Une marche digestive par les ruelles pentues et les rues animées de Plaka et nous voici au musée de l’Acropole, un musée à l’architecture moderne inauguré en 2009. Bien intégré au site et ouvert par de larges baies sur les monuments de l’Acropole, il est entièrement dédié aux objets, statues… provenant du lieu. Des fouilles visibles par les dalles vitrées du sol se poursuivent au niveau de ses fondations : on y a trouvé des objets datant du Ve s. av. J.-C. au VIIIe apr. J.-C. Le parcours est d’un intérêt croissant du rez-de-chaussée, où sont exposés des objets usuels et d’anciennes offrandes en terre cuite, au dernier étage dédié au Parthénon.

 

Le 1er étage présente des œuvres qui ornaient les temples de l’Acropole à la période archaïque (VIIe-VIe siècles), comme un fronton monumental aux êtres monstrueux, mais c’est surtout la beauté des nombreuses statues du VIe s. qui émerveille ici : des korès, jeunes filles à la pause frontale statique mais aux chevelures et aux vêtements finement travaillés dans le marbre, dont beaucoup sourient (l’époque archaïque est dite "heureuse", tandis qu’après les guerres médiques l’art évolue vers un style "sévère", et plus tard vers l’école classique qu’annonce le relief de l’Athéna pensive visible plus loin). On y voit aussi des éléments du temple d’Athéna Niké et de l’Erechtéion, ainsi que cinq des six Caryatides originales (La 6ème est à Londres), la posture légèrement déhanchée, que l’on peut admirer de près sous tous les angles. 

La salle du Parthénon occupe le dernier niveau, elle est conçue autour d’une structure ayant les mêmes dimensions et la même orientation que le monument lui-même visible à travers les larges baies du musée, juste en face. Les décors sculptés conçus par Phidias pour orner l’édifice, reconstitués ici en associant les quelques fragments originaux en marbre retrouvés sur le site et des moulages en plâtre des éléments exposés aujourd’hui hors de Grèce (surtout au British Museum) y sont présentés : les 92 métopes, panneaux aux thèmes mythologiques ; les éléments de la frise de 160 mètres illustrant la procession des Panathénées qui avait lieu tous les 4 ans : ses préparatifs, le cortège des participants dont certains apportent des offrandes, les dieux Olympiens assis qui commentent l’événement ; les frontons illustrant des événements importants pour la cité (la naissance d’Athéna, la rivalité entre Athéna et Poséidon). En imaginant tous ces décors en place, on oublie l’aspect dépouillé du Parthénon actuel.

 

Jour 2. Départ d’Athènes pour le Péloponnèse par l’autoroute qui longe le Golfe Saronique : sur la gauche, l’île de Salamine et, plus loin, la côte nord de la péninsule. D’importantes zones industrielles, des entrepôts d’hydrocarbures, des raffineries sont localisés sur ce littoral situé sur une voie maritime très fréquentée reliant Le Pirée au Golfe de Corinthe, via le canal, puis Patras et l’Italie. Avant la réalisation du canal à la fin du XIXe siècle, il fallait soit contourner la péninsule, soit utiliser un système ingénieux consistant à placer les bateaux sur des chariots pour traverser l’isthme sur une voie dallée dédiée. Un arrêt à l’entrée de l’« Isthmos Bridge » donne l’occasion d’acheter des raisins secs… et d’apprécier les dimensions du canal : 6400 m de long, 23 de large et une profondeur de 8 m d’eau.

 

Le contrôle de l’isthme a fait la richesse de Corinthe, ville rivale d’Athènes. La silhouette de l’acropole et de sa forteresse se dessine bientôt, alors que la ville actuelle a été reconstruite au bord de la mer au début du XXe siècle après un tremblement de terre. Au pied de l’acropole, le site antique de Corinthe est l’un des plus anciens du pays, dominé par le temple dédié à Apollon, le seul temple d’ordre dorique en Grèce, épargné lors de la destruction de la cité au IIe s. av. J.-C. Mais l’essentiel des vestiges antiques provient de la ville romaine : le forum bordé de boutiques, des temples, des portiques, des commodités... Les fontaines, de la cubique Glauké à la très belle Pirène, montrent l’importance de l’eau captée sur les flancs de l’acropole.

 

Après la visite du musée archéologique, direction Epidaure et l’Argolide par une soixantaine de km d’une route tout en virages sur des pentes boisées, laissant apparaître de jolies vues sur la côte escarpée du Golfe Saronique. Maria profite de ce long trajet pour préparer l’auditoire à la suite, en présentant Asclépios, fils d’Apollon et dieu de la médecine. Né sur les hauteurs d’Epidaure, initié à la connaissance des plantes médicinales par Chiron le chef des Centaures, son précepteur, il excelle dans l’art de la médecine, allant jusqu’à ressusciter des morts (ce qui lui valut d’être foudroyé par Zeus). C’est ainsi qu’Epidaure devint le lieu du culte d’Asclépios en même qu’un centre de soins réputé à l’époque classique (Hippocrate y enseigna). 

Déjeuner à Ligourio suivi d’une courte promenade jusqu’à sa jolie chapelle byzantine du XIIe siècle, et en quelques km nous arrivons au site antique d’Epidaure. Le théâtre nous apparaît brutalement tant il se fond dans la montagne sur laquelle il s’appuie. C’est le seul théâtre grec aussi bien conservé, à peine modifié par les Romains. Ce lieu fait probablement partie des plus forts souvenirs du voyage de 1968 : le guide au centre du cercle, où se tenait le chœur antique, frottant une allumette pour faire apprécier l’acoustique parfaite ; c’est là que la photo de groupe s’impose en 2018 ! Comme l’ascension des gradins pour une magnifique vue sur les montagnes en fond de scène. Mais Epidaure, c’est tout un complexe qu’on pourrait comparer à une ville de cure dotée des établissements de soins et de tous les services associés, notamment pour les loisirs comme le théâtre, qui avait aussi des vertus thérapeutiques, ou le stade… Après la visite du musée on parcourt une partie de ce vaste site dédié à l’accueil et aux soins : des temples, dont celui d’Asclépios, pour les offrandes aux dieux ; le dortoir sacré où les malades ayant sacrifié à divers rites passaient la nuit avant que des prêtres-guérisseurs ne leur traduisent le diagnostic mystérieux d’Asclépios et leur procurent des remèdes ; des bains, des résidences pour les visiteurs, des restaurants… Mais le site apparaît comme un vaste champ de ruines d’où n’émergent que quelques éléments en cours de relèvement, comme les colonnes doriques de la tholos. 

Nauplie, vite rejointe, prête son cadre magnifique à l’étape du soir : entre la masse de la forteresse qui la domine et le front de mer, avec le port et des vues magnifiques sur le golfe, les petites rues animées et les jolies places se prêtent à la promenade et aux rencontres de petits groupes en balade…

 

Jour 3. Il faut faire un grand saut en arrière dans le temps pour cette matinée dédiée à la période mycénienne qui prend fin avec la guerre de Troie (XVIIe-XIIe s. av. J.-C.) Archéologie et mythologie se mêlent ici. Notre route laisse de côté d’autres villes de la même époque, Tirynthe, Argos, pour gagner Mycènes, alors un des centres les plus importants de Grèce et le site emblématique de cette civilisation à l’architecture caractérisée par des tombes et des palais-forteresses impressionnants.

Avant que la foule ne l’envahisse, nous visitons d’abord le Trésor d’Atrée (XIIIe s. av. J.-C.). L’accès au tombeau situé au cœur d’un tumulus se fait par un large couloir bordé d’énormes blocs de pierre, menant à une porte monumentale surmontée d’un linteau massif et d’un triangle de décharge ouvert. À l’intérieur de la chambre circulaire, on s’imagine lilliputien dans une ruche en paille ! 14 m de diamètre, 13 m de haut, le dôme fait de 33 assises circulaires de hauteurs différentes est une perfection architecturale. La clé de voûte bouche l’ouverture qui servait à descendre offrandes et libations au cours des cérémonies, la porte étant refermée après l’enterrement et le tout recouvert de terre. C’est sans doute la tombe de personnages importants, mais elle avait déjà été pillée quand Schliemann la redécouvrit à la fin du XIXe s. 

La silhouette de l’acropole de Mycènes au relief souligné de murailles cyclopéennes (XIVe-XIIIe s.) se découpe non loin de là sur fond montagneux. On entre dans l’enceinte fortifiée par la porte des Lionnes, autre souvenir fort du premier voyage. Elle est faite de quatre énormes monolithes : le linteau monumental, posé sur deux piliers massifs, surmonté d’un triangle de décharge qui, ici, est resté fermé par une dalle sculptée en relief représentant deux lionnes debout face à une colonne, les pieds appuyés sur un autel. Après avoir franchi cette porte on domine un cercle de dalles dressées où Schliemann mit à jour, en 1876, 6 tombes à fosse (XVIe s.), dites princières, car elles contenaient un matériel funéraire d’une richesse exceptionnelle, dont deux masques en or (exposés à Athènes). Le panorama sur la plaine d’Argolide et la montagne en face est magnifique. Les vestiges du palais et de ses dépendances, de maisons d’artisans et de militaires se trouvent vers le sommet de la colline. À l’extrémité du site, l’enceinte protège une citerne souterraine stockant l’eau d’une source captée à l’extérieur. D’autres ruines, quelques tombes, dont le Tombeau de Clytemnestre, jalonnent la descente vers le bas de l’acropole. 

Agamemnon, fils d’Atrée et roi d’Argos, le sacrifice de sa fille Iphigénie, la guerre de Troie, les vengeances en série…, autant de mythes associés à cette famille royale qui ont inspiré les poètes, et que n’a pas manqué de nous rappeler Maria. 

Un arrêt dans un atelier d’artisanat d’art, assorti de quelques démonstrations et d’informations sur le travail de l’argile, la symbolique des décors, et nous quittons l’Argolide pour la Laconie, en passant par l’Arcadie au centre du Péloponnèse. Ici le paysage devient austère, une forêt basse et des broussailles couvrent les flancs de la montagne, peu de cultures ; l’émigration vers l’étranger a dépeuplé cette région, mais en retour les émigrés qui ont réussi construisent au pays et reviennent en vacances. Puis c’est la riche plaine de Laconie avec ses vergers d’oliviers, surtout des olives de table, et la traversée de Sparte, petite ville provinciale moderne, peu touristique. La cité rivale d’Athènes, fondée par des Doriens venus du nord du pays, réputée pour avoir eu la meilleure armée du monde antique, n’a pas laissé de traces spectaculaires de son passé. Devant nous, le mont Taygète, point culminant du Péloponnèse (2407 m) au pied duquel se trouve Mystra où, suite à une erreur de parcours, nous arrivons par une route de montagne offrant de superbes vues. 

Après un copieux repas, c’est un autre grand saut dans le temps, mais en sens inverse, qui s’impose avec la cité médiévale de Mystra, accrochée au flanc escarpé d’une colline dominant la plaine de Sparte. La ville est née du caractère défensif du site : pour la sécurité de Sparte, occupée par les croisés depuis le partage de l’Empire byzantin en 1204, Guillaume II de Villehardouin fit construire une forteresse au sommet en 1249. Mais les Francs durent la céder à l’Empereur de Byzance en 1262. Devenue capitale régionale de cette puissance, elle se développa ; érigée en métropole, elle devint un centre culturel important avec la construction d’églises (une trentaine), de monastères dans le style byzantin tardif, de palais et de résidences… Son apogée se situe au XIVe s. avant l’occupation par les Turcs en 1460, quelques années après la chute de Constantinople et de l’Empire, suivie d’autres, mais son abandon total date seulement du début du XIXe s. 

La visite du site ne sera que très partielle tant il est étendu, étagé sur 300 mètres de dénivelé. L’imposant monastère de Pantanassa, son clocher et ses coupoles, trône à mi-pente dominant la végétation et de nombreux pans de murs. Les édifices religieux sont les seuls ici à ne pas être en ruines. À partir de la porte basse, un chemin en pente douce nous conduit à la Métropole Saint-Dimitri, la plus ancienne église du lieu, bâtie au XIIIe s selon un plan à 3 nefs, modifié par ajout d’un étage. Parmi ses fresques, on retiendra une Vierge à l’enfant et un Christ en empereur ; au sol, une dalle de marbre sculptée d’un aigle bicéphale marque l’endroit où aurait été couronné le dernier empereur de Byzance… L’église Saint-Théodore est fermée, nous poursuivons le parcours jusqu’à l’église de l’Hodighitria construite dans le style de la Métropole : 3 nefs en bas, un étage au plan cruciforme surmonté de 5 coupoles ; là encore, de nombreuses fresques. Mais il faudrait une journée entière pour découvrir toute la cité, or nous avons une distance importante à parcourir pour gagner la prochaine ville-étape, Olympie. Après avoir emprunté l’autoroute A71, quasi-déserte, nous atteignons le littoral de la mer Ionienne au coucher de soleil : une côte basse et des plages de sable, des plantations et des cultures maraîchères dans cette étroite plaine, un paysage doux et verdoyant sur les collines. Nous arrivons à destination à la nuit tombée.

 

Jour 4. Olympie : une courte balade matinale suffit pour arriver au site olympique. À l’ombre d’un platane, Maria évoque les liens entre mythologie et philosophie chez les Grecs, le mythe qui fit de Zeus, auquel étaient dédiés les Jeux, le roi des dieux olympiens, celui de la victoire par la ruse de Pélops sur le roi d’Elide lors d’une course de chars… ; les événements historiques aussi qui, à la suite d’une période noire de guerres civiles et d’épidémies aux XIIe-IXe s, amenèrent les rois des cités et des sages à se concerter pour retrouver des temps de paix et de saine compétition : tous les 4 ans (car il existait 4 grands festivals panhelléniques) une compétition serait organisée pendant une trêve des hostilités entre cités, afin de permettre à tous les Grecs de s’y rendre. Les premiers jeux eurent lieu en 776 av. J.-C. ; seul le gagnant d’une épreuve était fêté, il recevait la couronne d’olivier, symbole d’amour, et était respecté jusqu’à sa mort. Au début, il n’y avait que la course à pied, plus tard une dizaine d’épreuves, les Jeux duraient 5 jours (1 de fête, 3 de compétition, 1 de cérémonie de clôture). Ils eurent lieu pendant plus de 1000 ans, mais considérés comme païens ils furent interdits à la fin du IVe apr. J.-C. 

Entouré de collines, le site d’Olympie impressionne par son étendue : à perte de vue entre des bouquets d’arbres, quantité de colonnades réduites à leur base, des murs de fondation, des chaos de colonnes éboulées, quelques-unes redressées... Le parcours de ces ruines et les commentaires associés nous les rendent plus parlantes. Ce sont d’abord des bâtiments fonctionnels : les lieux d’entraînement des concurrents, le gymnase destiné aux athlètes, la palestre pour les lutteurs et les boxeurs ; des bâtiments réservés aux prêtres du sanctuaire de Zeus, non loin de l’atelier de Phidias – conçu aux dimensions du temple pour lequel le sculpteur réalisa une colossale statue chryséléphantine de Zeus sur un trône –, mais de l’atelier il ne reste que la base, les murs de briques visibles étant ceux d’une église paléo-chrétienne ; le Leonidaion (du nom du mécène), le seul hôtel du lieu, embelli à l’époque romaine. Presque au centre du site émergent l’imposant soubassement et des bases de colonnes (l’une récemment remontée) du temple de Zeus, de style dorique ; lien entre ce lieu sacré et le stade, le portique d’Echo où étaient proclamés les vainqueurs. Le stade, auquel les spectateurs – des hommes seulement, sauf la déesse Déméter – accédaient par un passage voûté, réduit aujourd’hui à un élément, représente pour les visiteurs du XXIe s. le lieu emblématique d’Olympie : un rectangle de terre battue de 192 mètres de long entre les deux lignes de dalles de marbre marquant le départ ou l’arrivée, bordé de talus en pente douce sans gradins, sauf ceux des juges. Ce lieu nous avait lui aussi laissé des souvenirs. D’autres vestiges le long du chemin menant au temple d’Héra, le plus ancien, autre endroit sacré où aurait été conservé le texte de la trêve olympique, tandis que depuis 1936 c’est sur l’autel d’Héra situé devant lui qu’est allumée la flamme olympique. Signalons encore Le Philippéion, tholos aux colonnes ioniques offerte par Philippe II, mais il est impossible de tout évoquer…  

La visite du magnifique Musée archéologique d’Olympie, spacieux et très lumineux, complète le parcours in situ. Une maquette du site permet de remettre en ordre tout ce qui vient d’être vu, avant de s’attarder sur les frontons reconstitués du temple de Zeus, où les fragments de statues exhumés au cours de fouilles ont pu être mis en place d’après des textes anciens, et d’admirer différentes statues importantes, une Niké, Zeus enlevant Ganymède, l’Hermès de Praxitèle (IVe s.) et quantité d’autres pièces : un énorme disque de terre cuite, l’acrotère qui ornait le temple d’Héra, toutes sortes d’objets en bronze : casques, jambières, anses de récipients et de nombreuses figurines de l’époque archaïque… 

L’après-midi offrait diverses possibilités de détente. Le musée de l’Histoire des Jeux olympiques antiques, créé à l’occasion des Jeux de 2004 dans l’ancien musée archéologique à l’entrée du site, en était une très intéressante, proposant notamment de nombreux objets servant aux athlètes pour se préparer (soins du corps) ou pour concourir (casques, boucliers, chars)…

 

Jour 5. Ouvrir l’œil à Olympie et assister à l’éclosion de « l’aurore aux doigts de rose » donne un éclairage sur le culte des Grecs à l’égard de l’aube. Fugaces moments de plénitude mais très appréciés sur la terrasse de notre hôtel où l’on se retrouve pour le petit déjeuner avant la suite de notre périple. Ce jour va nous transporter à Delphes. 

Il est bien rare qu’un voyage n’ait pas son petit incident ! Le nôtre sans gravité déclenche une réelle rigolade : avant Rio, l’autocar perd sa trappe de ventilation qui fort heureusement tombe à l’intérieur, dans l’allée, provoquant le réveil de ceux qui somnolaient… Cela nous vaut un arrêt à Antirio pour réparation. Ainsi après avoir emprunté le Rion-Antirion, nous admirons sous un autre angle ce magnifique pont à haubans qui enjambe le golfe de Corinthe, trait d’union entre le Péloponnèse et la Grèce Continentale inauguré avec l’arrivée de la flamme olympique en 2004. 

Nous prenons la route de la côte et traversons de magnifiques petits ports, ainsi Nafpaktos et Galaxidi où l’on fait un arrêt pour « fixer » ces paysages. Quittant la côte, une véritable mer d’oliviers s’offre à nous. Depuis Delphes, perchée à 600 m, des oliveraies baignées de soleil s’étendent à perte de vue jusqu’à la mer. Quelques mécontents à l’hôtel Hermès ! À l’étage inférieur pas de vue ! 

Arrivé sur le site archéologique de Delphes, le groupe, assis à l’ombre d’arbres sans doute séculaires, écoute Maria évoquer abondamment ce lieu impressionnant qui nous surplombe et on apprend ou réapprend le mythe fondateur de ce sanctuaire dédié à Apollon, situé sur les versants sud du Parnasse dans l’un des plus impressionnants paysages de la Grèce. 

Avant la naissance d’Apollon l’endroit était consacré à Gaia, la terre-mère et le Python gardait le sanctuaire. 

Léto, une des nombreuses maîtresses de Zeus encourut la colère d’Héra qui lui interdit de donner le jour dans un lieu où brillait le soleil. La parturiente Léto erra et se réfugia sur une île au milieu de la mer Egée, Délos, qui acceptait de l’accueillir. Au terme de neuf jours et neuf nuits de souffrance, elle donna naissance à Artémis et à Apollon, sans doute la plus belle progéniture du maître des dieux. Cherchant un lieu pour annoncer aux hommes leur destin, Apollon trouva le site de Delphes, entre mer et montagne, qu’il souhaita s’approprier. Mais là vivait le Python qui protégeait l’oracle. Avec sa sœur, il le défia en une lutte originelle (soleil contre obscurité représentée par le serpent) et le tua. Mais, réalisant qu’il venait de tuer le fils de la terre-mère, il se rendit chez les hyperboréens au nord de la Grèce où il expia son meurtre pendant neuf années. Il passa alors par toutes les vicissitudes humaines. Il rencontra la nymphe Daphnée consacrée aux dieux, qu’il poursuivit, mais celle-ci suppliant son père de la sauver fut transformée en laurier. De ses branches, Apollon fit une couronne et lorsqu’il revint à Delphes, il l’offrit à la terre-mère et demanda que la Pythie devînt son porte-parole. 

Pour rendre ses oracles, la Pythie, une femme chaste sélectionnée, se purifiait dans l’eau de la source et pénétrait dans l’adyton du temple d’Apollon. Elle buvait de l’eau de la source, mâchait des feuilles de laurier et, assise sur un trépied, respirait les vapeurs émanant d’une fissure de la terre. Peu après, elle entrait en transe et prononçait des paroles inintelligibles. Des prêtres spécialisés les interprétaient et donnaient des réponses souvent à double sens, ainsi : « Tu iras tu reviendras pas à la guerre tu mourras » ; selon la place de la virgule, le sens en est changé. 

Le sanctuaire attirait des gens de toute la Grèce pour consulter l’oracle. Un décret de Théodose l’interdit au IVe s. apr. J.-C et le lieu resta fermé du VIe au XIXe s. 

On commence la visite de cet épicentre de la foi durant l’Antiquité, étagé sur 5 niveaux. La voie sacrée que nous empruntons nous permet d’admirer outre des portiques, des colonnes, des statues, les trésors – des édifices construits par les villes pour accueillir les offrandes de leurs citoyens. Parmi eux le trésor des Athéniens, à l’aspect de petit temple dorique, réalisé en marbre blanc de Paros, est le monument le mieux conservé du site. C’est un hymne aux Athéniens, il commémorerait la victoire de Marathon : y étaient exposés les trophées pris aux Perses. Au 3ème niveau, le temple d’Apollon, édifié au VIIe s. av. J.-C., détruit et reconstruit, et à nouveau détruit par un tremblement de terre en 373 av. J.-C. À son emplacement nous voyons les vestiges d’un temple dorique périptère avec 6 x 15 colonnes dont il n’en reste que 6. Il comportait trois espaces différents, le dernier permettant d’accéder au sous-sol où officiait la Pythie. Un escalier nous mène ensuite au théâtre, qui compte 35 rangées de gradins et accueillait 5000 personnes. Remanié par les Romains, il est très bien conservé. De là on a une vue magnifique sur l’ensemble du site et la vallée. 

Les plus courageux montent au niveau supérieur où se trouve le stade d’une capacité de 7000 spectateurs, c’est là que se déroulaient les Jeux pythiques panhelléniques qui s’étalaient sur 6 à 8 jours. Une photo des 10 « sportifs » est prise avec le stade en toile de fond. 

Le retour à l’hôtel est accueilli avec enthousiasme et en bons petits soldats, on se retrouve pour le dîner. Si certains consultent l’oracle durant la nuit, personne n’en parle ! 

 

Jour 6. Réveillés au chant du coq, petit déjeuner avalé, bagages assemblés, on quitte « Hermès » pour la visite du musée archéologique de Delphes. 

Ce musée expose principalement des statues, des fragments d’édifices, des sculptures chryséléphantines (or et ivoire), des offrandes faites au sanctuaire d’Apollon, le tout classé chronologiquement sauf pour la dernière des 14 salles. 

Ce conservatoire exceptionnel de l’art grec nous laisse ébaubis. Comment ne pas tomber sous le charme de cet éphèbe athlétique que constitue l’Aurige de Delphes ? Cette sculpture en bronze possède toutes les caractéristiques de la beauté grecque de l’époque classique : la stature droite et élancée, la délicatesse dans les traits du visage, l’élégance, la finesse des articulations, des doigts et des oreilles, la sérénité qu’il dégage et la jeunesse ! Situé dans la salle 13, c’est une des pièces maîtresses qui nous donne à penser : tant de siècles et encore si jeune ! 

Auparavant, nous admirons les jumeaux d’Argos, le sphinx de la colonne des Naxiens, gardien de l’oracle, où se lit encore l’influence égyptienne (époque archaïque) ; la statue de culte d’Antinoüs, d’époque romaine ; Eros endormi ; Héraclès et la biche de Cérynie ; des fragments d’un taureau constitué de trois feuilles d’argent… Et maints autres chefs d’œuvre antiques. 

Puis, on descend pour visiter la zone de « la tholos de Marmaria ». Cet espace situé bien en contrebas du temple d’Apollon était à l’époque antique l’entrée du sanctuaire de Delphes. Plusieurs bâtiments y furent édifiés : le temple d’Athéna Pronaia en tuf, d’ordre dorique, dont deux colonnes sont encore dressées ainsi que les autels d’Athéna et de Zeus sur le mur desquels on déchiffre les noms d’Ilithyie, déesse des accouchements, et d’Hygie, déesse de la santé. Puis on aperçoit la célèbre tholos à péristyle construite par Théodoros de Phocée dont trois colonnes en marbre sont encore dressées dans ce décor exceptionnel. 

Après cette visite, quelques kilomètres avalés qui ne nous rassasient pas, on déjeune à « l’omphalos » (nombril), en Boétie. Nous prenons ensuite la route qui nous ramène à Athènes, non sans avoir visité au terme de 40 km de route de montagne sinueuse le monastère de Hosios Loukas situé sur les contreforts du mont Hélikon et dans lequel vivent encore quelques moines orthodoxes. 

Fondé par l’ermite Hosios Loukas, ce monastère compte parmi les plus beaux de Grèce, tant par l’originalité de son architecture que par ses mosaïques sur fond d’or, ses fresques, ses icônes et ses pavements de marbres polychromes. 

L’église Saint-Luc du XIe s. située au milieu du monastère est imposante et ce qui nous surprend, ce sont les fers à cheval qui servaient à signaler les offices, les Ottomans ne permettant pas que l’on sonnât les cloches. C’est dans le narthex que l’on découvre au-dessus de la porte centrale le Christ Pantocrator tenant la Sainte Bible ouverte où l’on peut lire « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres car il a la lumière de vie ». Dans la nef centrale, des mosaïques narrant les épisodes de la vie de Jésus. Chaque détail a pour mission de mener l’œil à la contemplation de la coupole centrale qui symbolise le ciel. Toute la doctrine orthodoxe est mise en images selon un programme iconographique immuable qui permet aux fidèles de lire l’église comme un livre sacré. De là on accède directement à une autre église plus petite datant du Xe s. dont la crypte contient le cénotaphe de Saint Luc. 

Puis on reprend la route vers Thèbes : paysage aride, planté par endroit de vignes. Quelques champs de panneaux solaires, de nombreuses ruches avant l’arrivée dans une large plaine agricole avec des champs de coton dont la récolte semble terminée : çà et là quelques boules blanches qui virevoltent. À proximité de la vaste et florissante cité de Thèbes, Maria nous relate l’histoire de sa dynastie royale et de son plus célèbre représentant, Œdipe, et sa fascinante histoire. Elle évoque aussi Pindare, grand poète lyrique de la Grèce antique, si célèbre que sa maison à Thèbes fut épargnée par Alexandre le Grand lorsqu’il rasa la ville. 

On arrive en Attique par le nord, après avoir rencontré de vastes zones d’activités où ont été délocalisées les industries polluantes d’Athènes et leurs ouvriers ; puis on entre dans la banlieue qui s’étend dans cette direction vers d’agréables zones de verdure et de forêt alors que le centre se paupérise. Le temps de voir les immeubles modernes se multiplier, de s’étonner de ces orangers en ville – donnant des fruits amers destinés à la confiture – nous sommes à destination. Nous descendons et admirons Yolande qui tente d’entraîner notre chauffeur dans un sirtaki qui se voudrait endiablé, mais c’est compter sans la fatigue de ce dernier. Mais c’est promis, demain il sera au milieu du groupe pour la photo. 

Un apéritif nous est offert avant le dîner à quelques pas de l’hôtel.

 

Conclusion : Comment se fait-il que dans l’avion du retour nous nous retrouvons dispersés de ci de là ! Pas moyen d’échanger sur nos états d’âme et sur les apports de ce périple ! Alors voyons, que retiendrons-nous de notre expédition culturelle ? D’agréables moments de détente, d’insouciance, de rigolade face à l’étonnement des touristes à la vue de notre calicot “Tokyo”... encore qu’en raison du nombre de photos prises, il pouvait exister un soupçon d’assimilation ! De belles retrouvailles pour certaines après un demi-siècle ! Des périodes de régression à l’évocation de nos années jeunesse à l’EN ! Des images exceptionnelles et un enrichissement culturel certain avec une foultitude de connaissances que nous n’oublierons pas, soyons optimistes !… 

Evelyne Bantquin-Arnould et Jeannine Thomas-Lemarchal

 

Nos anciens.

Nicole JOSSET-BOURLIER promo Olympia (56-60)

Saint Nicolas à l'E.N. filles de Bar-le-Duc le 3/12/1959

Photos de Yvon VANNEROT  (52-56)

Promotion Caravelle 1960-1964

Photos Jean Paul BRIAT promo Mirage (62-66)

Septembre 1962

C'est la dernière promo qui fit sa rentrée à Commercy !

Ils devaient déménager à Bar-le-Duc quelques mois plus tard !

AG 1992 à Bar-le-Duc

Envoi de J.C. JAOUEN (63-67)

Quelques photos de profs de 1946 à 1949 envoyées par Mr Jean Delagoutte (45-49)
Photos Profs EN Cy (2).pdf
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Colette CHAMAGNE promo 1950-54

E.N. COMMERCY par Yvon VANNEROT

PROMO MIRAGE 62-66

PROMO KENNEDY 63-67

PROMO LA SOMMEILLANTE 32-35

     Photos transmises par Pierre Claudé

                                            Voici les noms des anciens figurant sur la photo de la promotion 32-35 :

 

Debout de gauche à droite :

Poirson, Jacquot, Gabriel, Daignière, Claudé, Binet, Deloze, Dautruche, Strabach, Ravel

 

Assis de gauche à droite :

Soulière, Grandpierre, Cordier, Lefèvre, Dombal, Vauthier

 

Promo SPOUTNIK 57-61 Séjour 2011

Diaporama de Claude BOUGEAT à télécharger en cliquant sur Télécharger
Spoutnik 2011.pps
Présentation Microsoft Power Point 4.6 MB

Promo Tokyo 64-68 Beaulieu 94

Promo Tokyo 64 68 Beaulieu 94
Promo Tokyo 64 68 Beaulieu 94

Promo Lunik 59-63 Commercy 2009

Promo Lunik 59-63    2009
Promo Lunik 59-63 2009
Promo Lunik 59-63    2009
Promo Lunik 59-63 2009

Promo Spoutnik 57-61 Porquerolles 09/2009

Promo 55-59 Hurricane Commercy 2009

Promo Hurricane 55-59    10/2009